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Info franceinfo À la prison d'Osny, le ministre de la Justice annonce de nouveaux moyens

Le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, est venu apporter son soutien aux personnels de la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise) mercredi 21 septembre. Il a également promis de nouveaux moyens. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Jean-Jacques Urvoas le 1er septembre 2016 en visite à la prison de Béziers (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, s'est rendu mercredi 21 septembre dans l'après-midi à la maison d'arrêt d'Osny dans le Val-d'Oise, selon franceinfo. Ce déplacement n'était pas inscrit sur l'agenda ministériel. Le garde des Sceaux est venu apporter son soutien aux personnels de l'établissement, après un coup de colère lundi dernier de gardiens protestant contre l'insécurité. 

Lors de sa visite, Jean-Jacques Urvoas a annoncé que l'effectif prévu pour gérer l'unité de prévention de la radicalisation va passer de 5 à 8 surveillants, le mois prochain.  Le Garde des Sceaux a également rencontré les deux surveillants agressés. Deux hommes dans un état psychologique fragile et qui hésitent à reprendre le travail.

Un établissement sous tension 

La situation à la Maison d'Arrêt d'Osny reste tendue. Mardi matin, un surveillant de l'établissement a été agressé devant son domicile par deux individus et souffre de nombreuses ecchymoses. Le surveillant a porté plainte.

Le 4 septembre dernier, deux surveillants pénitentiaires ont été blessés par un détenu de l'unité de prévention de radicalisation à Osny. Le 16 septembre, franceinfo vous l'avait révélé,  quatre autres détenus radicalisés ont été transférés vers différents établissements suite à des menaces d'agression sur des surveillants. "Ils s'apprêtaient à passer à l'acte de façon imminente" selon une source syndicale, qui précise que ce sont des écoutes qui ont permis cette dispersion préventive. 


Lundi 19 septembre, une partie du personnel de la maison d'arrêt d'Osny a bloqué l'accès à l'établissement pour exprimer sa colère et demander plus de personnel ainsi que la suppression des unités anti-radicalisation au sein des prisons. 

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