: Vidéo Hommage aux policiers tués : il refuse de serrer la main à Hollande et Valls, parce que "la police manque de moyens"
Sur des images filmées par France 2, un des participants à la cérémonie d'hommage aux policiers tués à Magnanville semble ignorer la main tendue par le président puis par son Premier ministre. Il s'agit d'un policier.
L'instant est furtif. Après son discours lors de la cérémonie d'hommage au couple de policiers tué à Magnanville (Yvelines), François Hollande a serré la main à plusieurs personnalités et agents, vendredi 17 juin, devant la cour d'honneur de la préfecture de Versailles. Mais sur une séquence, filmée par France 2, un policier refuse de lui rendre la pareille.
Manuel Valls engage la conversation
Appuyé sur des béquilles, l'homme regarde passer le chef de l'Etat, sans rien dire, droit comme un "i". Puis le Premier ministre Manuel Valls s'approche à son tour. Même réaction. Les images le montrent en train de faire "non" de la tête alors que le chef du gouvernement arrive à son niveau. On voit ensuite Manuel Valls engager la conversation.
Sur Twitter, une journaliste de France 2 a réussi à retrouver l'homme en question. Il s'agit d'un policier, en colère. Il explique avoir décliné ce salut officiel car "la police manque de moyens".
Un policier refuse de serrer la main de @fhollande pendant la cérémonie. Parce que ,dit-il , "la police manque de moyens" #Magnanville
— Maryse Burgot (@MaryseBurgot) June 17, 2016
La compréhension de Manuel Valls
Manuel Valls a dit "pouvoir comprendre" l'incident. Le Premier ministre a estimé que l'attitude de ce policier n'avait été "en rien irrespectueuse", et qu'elle était même "respectueuse", la mettant sur le compte de la douleur provoquée par les assassinats.
"Moi je peux comprendre que dans ces moments là il y ait un policier ou deux policiers, des hommes, des femmes qui sont touchés, qui pouvaient connaître les victimes, qui aient une attitude qui n'est en rien irrespectueuse, elle était respectueuse", a répondu Manuel Valls à la presse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.