Saint-Etienne-du-Rouvray : quatre hommes toujours en garde à vue
Par ailleurs, l'homme fiché "S" chez qui on a retrouvé une vidéo d'allégeance d'Abdel Malik Petitjean, un des tueurs du prêtre, a été mis en examen, vendredi.
Ce qu'il faut savoir
Quatre personnes sont toujours en gardde à vue, trois jours après le meurtre d'un prêtre dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Par ailleurs, l'homme fiché "S" chez qui on a retrouvé une vidéo d'allégeance d'Abdel Malik Petitjean, un des tueurs du prêtre, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste", vendredi 29 juillet. L'homme avait été interpellé le 25 juillet, veille de l'attentat, dans le cadre d'une enquête des services de renseignement. Une vidéo d'Abdel Malik Petitjean, où celui-ci prêtait allégeance au groupe État islamique et évoquait "une action violente", avait été retrouvée dans un téléphone à son domicile.
Quatre personnes en garde à vue. Un demandeur d'asile syrien a été interpellé dans l'Allier et placé en garde à vue. Par ailleurs, restent en garde à vue un Français de 30 ans dans l'entourage familial d'Abdel Malik Petitjean, et un mineur de 16 ans dont le frère, proche d'Adel Kermiche, est parti en Syrie en mars 2015. Une autre a été placée e garde à vue dans une procédure distincte. Il s'agit de l'homme avec qui Petitjean s'est rendu en Syrie.
Valls s'exprime dans Le Monde. Dans une interview au Monde, Manuel Valls revient sur les différentes questions que posent cet attentat. Il estime que la libération sous bracelet électronique d'Adel Kermiche, l'un des deux terroristes, a été "un échec". Favorable à "une nouvelle relation" avec l'islam de France, Manuel Valls s'en prend également à Nicolas Sarkozy, qu'il accuse de "perdre ses nerfs".
Des hommages religieux. Une cérémonie inter-religieuse s'est tenue à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Appelés à observer "une journée de jeûne et de prière" pour la France et "la paix dans le monde", des catholiques se sont rendus dans les églises du pays.