Une dizaine de détenus liés à l'islam radical "dispersés" de Fleury-Mérogis vers d'autres prisons
Ils étaient soupçonnés de vouloir "structurer" des mouvements de protestation, en partie en raison de leurs conditions de détention, selon une source pénitentiaire.
Ils étaient soupçonnés de vouloir "structurer" des mouvements de protestation, en partie en raison de leurs conditions de détention. "Une dizaine" de détenus liés à l'islam radical ont été retirés de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) pour être dispersés dans d'autres établissements, annonce une source pénitentiaire à l'AFP, mardi 23 août. Elle confirme en partie des informations du Journal du dimanche et du Parisien.
Le 1er août, plus d'une centaine de détenus avaient déjà temporairement refusé de regagner leurs cellules, selon une information diffusée par des syndicats pénitentiaires.
Les directeurs appelés à identifier les "meneurs"
La dispersion de ces détenus dans plusieurs autres établissements pénitentiaires répond à des instructions données début août aux directeurs de prison, selon la source de l'AFP. Ces derniers seraient censés identifier les "meneurs" et "tuer dans l'oeuf" toute tentative de récupération du mécontentement des détenus à des fins de prosélytisme.
Le mouvement à Fleury-Mérogis, où est emprisonné Salah Abdeslam, est d'une "ampleur particulière", mais ne peut pas pour autant être assimilé à l'émergence d'une mutinerie, selon la source pénitentiaire. Dans cet établissement, le plus grand d'Europe, comme dans les autres prisons françaises, toutes surpeuplées ou presque, l'été est une période particulièrement tendue, en raison d'effectifs plus réduits de surveillants.
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