A Paris, les prix du stationnement et des PV pourraient exploser
La mairie de Paris envisagerait de doubler le montant des PV pour stationnement, et d'augmenter d'au moins 50% le prix du stationnement lui-même.
A Paris, les automobilistes risquent à nouveau de faire grise mine. La mairie de Paris envisage en effet de doubler le montant des PV pour stationnement, qui passerait de 17 à 36 euros, et d'augmenter d'au moins 50% le prix du stationnement lui-même, révèle Le Parisien (article payant) mercredi 2 juillet.
"La mairie de Paris réfléchit à une augmentation d'au moins 50% du tarif horaire du stationnement de rue qui rapporte, si l'on ajoute le stationnement résidentiel, pas moins de 65 millions d'euros par an à la Ville", explique le quotidien, alors qu'actuellement, "l'automobiliste paye entre 1,20 euro et 3,60 euros de l'heure pour se garer dans les rues". A cette hausse s'ajouterait "l'augmentation du PV pour stationnement – la majorité parisienne envisage de le doubler, en le faisant passer de 17 à 36 euros – que la ville souhaite appliquer dès l'année 2016, lorsque le montant des amendes pourra être fixé commune par commune", poursuit Le Parisien.
Seuls 15% des conducteurs payent un ticket à l'horodateur
Selon le quotidien, l'objectif serait de "rendre la contravention réellement dissuasive et inciter les automobilistes à s'acquitter de leur ticket de parking". Car aujourd'hui, selon la mairie de Paris, seuls 15% des conducteurs prendraient un ticket à l'horodateur. Mais pour Pierre Chasseray, représentant de l'association 40 Millions d'automobilistes, "la réalité, c'est que l'Hôtel de Ville cherche à se faire de l'argent sur le dos des automobilistes". Une version confirmée par Le Parisien, qui souligne qu'Anne Hidalgo a avoué le mois dernier "qu'il lui manquait 400 millions d'euros pour boucler le budget de la ville".
Avec trois millions de procès-verbaux pour le seul stationnement dressés dans la capitale en 2012, l'automobiliste parisien est le plus verbalisé de France, relève Le Parisien. Mais il est aussi le moins bon payeur, puisque seuls 13% des conducteurs s'acquittent de leur contravention dans les délais légaux.
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