Emploi : à l'école des surveillants pénitentiaires
Le métier de gardien de prison séduit beaucoup de candidats. Immersion avec France 3 dans la seule école de surveillants pénitentiaires de France.
Les campagnes de recrutement de l'administration pénitentiaire ont fait mouche. Les candidats sont nombreux à postuler au travail de surveillant pénitentiaire. La seule école de France est à Agen (Lot-et-Garonne). Ici, les élèves sont formés pendant huit mois.
Atelier de secourisme, mises en situation comme des départs de feu, prise en charge d'un prisonnier auto-mutilé... "On demande à un agent d'être secouriste, facteur, médecin, psychologue... Et c'est très très très compliqué de nos jours", explique à France 3 le professeur Bruno Dorisy.
"Faire son métier correctement, sans jugement"
Les journées sont rythmées, mais la possibilité de décrocher un emploi stable et en CDI séduit. La plupart des élèves se présentent après un licenciement ou dans le cadre d'une reconversion. A 38 ans, Jérôme, père de trois ans, n'a jamais eu de CDI. Cet ancien militaire confie : "Maintenant, l'esprit est beaucoup plus tranquille".
Julie, 29 ans, a des craintes. Côtoyer des hommes lui fait un peu peur. Bientôt, les élèves réaliseront leur premier stage. "Il faut faire son métier correctement, sans jugement", martèle Christophe, ancien cariste de 36 ans. En 2016, 2 100 élèves seront formés. Un recrutement sans précédent qui répond au manque de surveillants constaté depuis des années.
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