UberPop : les contrôles de police se multiplient
Depuis le 1er janvier et l'interdiction de l'utilisation des chauffeurs UberPop, la police multiplie les contrôles.
La police des taxis se fait de plus en plus présente autour des points stratégiques de la capitale. Ces policiers ciblent les chauffeurs particuliers qui jouent les taxis grâce à l'application UberPop.
Depuis le 1er janvier, la pratique est illégale. Plus de 200 000 personnes ont déjà fait appel aux services d'UberPop. "C'est moins cher, ils arrivent à temps. Il n'y a pas trop de temps d'attente", confie au micro de France 2, un usager.
En quatre ans, Uber est devenu le leader de ce marché particulier en France. Une concurrence pour les taxis. Uber, c'est 4 000 voitures avec chauffeurs et plus de 1 000 conducteurs UberPop.
De lourdes sanctions
Les risques pour ces chauffeurs "clandestins" peuvent aller d'une peine de prison d'un an,15 000 euros d'amende, une saisie du véhicule et cinq ans de suspension de permis.
Aujourd'hui, Uber et le gouvernement français continuent de s'affronter devant la justice. En attendant que l'affaire soit définitivement tranchée, les autorités renforcent leurs contrôles. Depuis janvier, 108 conducteurs UberPop ont été verbalisés.
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