Migrants de Calais : Collomb annonce la création de deux centres dans les Hauts-de-France
Le Conseil d'État avait validé, contre le souhait du ministère et de la ville, des mesures d'aide aux migrants exposés à des "traitements inhumains et dégradants" à Calais.
Mis en cause pour sa gestion des migrants à Calais, le gouvernement réagit. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a annoncé lundi 31 juillet l'ouverture de deux centres supplémentaires pour les accueillir dans la région des Hauts-de-France. Ces structures se trouveront à Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord).
"Nous ne voulons pas recommencer les mauvaises expériences du passé et nous ouvrirons deux centres assurant l'hébergement et l'examen des situations de ces personnes", a déclaré Gérard Collomb. Le ministre a fait cette annonce lors d'une conférence de presse peu après que le Conseil d'État a validé, contre le souhait du ministère et de la ville, des mesures d'aide aux migrants exposés à des "traitements inhumains et dégradants" à Calais.
Un rapport sur les violences policières
Gérard Collomb a également annoncé avoir demandé un rapport après les accusations de l'organisation Human Rights Watch (HRW), qui affirme que la police utilise régulièrement du gaz poivre contre les migrants à Calais (Pas-de-Calais).
"Je rappelle que dans les forces de sécurité, il n'existe pas d'usage du gaz poivre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, tout en reconnaissant qu'"il peut y avoir quelques dérapages individuellement". Il a indiqué avoir demandé ce rapport à l'Inspection générale de l'administration (IGA), à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et à l'Inspection générale de la gendarmerie (IGGN).
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