: Vidéo Les sœurs, les femmes cachées du jihad
Depuis 2012, près de 300 Françaises ont rejoint la Syrie. Certaines brisent l’omerta et ont accepté de livrer leur histoire à "Envoyé spécial". Une enquête exceptionnelle diffusée le 2 février 2017.
Depuis 2012, près de 300 Françaises ont rejoint la Syrie. Dans le jargon jihadiste, on les appelle les "sœurs". La France a découvert leur existence le 8 septembre 2016 avec l’affaire dite des "bonbonnes de gaz", un commando de jeunes femmes arrêtées suite à la découverte d’une voiture piégée dans le quartier de la cathédrale Notre-Dame, à Paris.
Depuis plus d’un an, une de nos équipes a mené l’enquête sur ces femmes cachées qui jouent un rôle clé dans la sphère jihadiste. Leur outil de prédilection : Internet. C’est le plus souvent sur la Toile qu’elles rencontrent des recruteurs, préparent leur "hijra", leur départ en zone irako-syrienne ou, pire encore, fomentent un attentat en France.
Un recruteur très actif sur la Toile
Nos journalistes ont réussi à convaincre certaines de ces "sœurs" de briser l’omerta et de livrer leur histoire, malgré les menaces. Ces jeunes femmes radicalisées ont parfois à peine 15 ans et sont issues de tous les milieux sociaux.
Au cœur de notre enquête, Rachid Kassim, un cadre français de Daech recherché par tous les services de renseignement occidentaux. Très actif sur Internet, on le soupçonne d’avoir commandité, depuis la Syrie, plusieurs attentats en France et d’avoir embrigadé de nombreuses "sœurs".
Un document de Marina Ladous, Roméo Langlois et Etienne Huver, en coproduction avec SlugNews, TV Presse et France 24, diffusé dans "Envoyé spécial" le 2 février 2017.
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