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Un village obligé de construire plus de logements sociaux à cause de sa prison

La population du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) a été intégrée à celle de la commune lors du dernier recensement, rapporte le "Parisien". Le village dépasse ainsi le seuil qui impose la présence de 25% de logements sociaux.

Article rédigé par franceinfo
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La prison de Réau (Seine-et-Marne), le 24 septembre 2013. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le maire dénonce une "double peine" pour sa commune. Le village de Réau (Seine-et-Marne) va devoir construire davantage de logements sociaux sur son territoire. La raison ? La population de la prison locale a été intégrée au dernier recensement, raconte Le Parisien (article payant), jeudi 26 février.

Le maire doit construire 89 logements sociaux

"Non seulement la prison nous apporte du travail supplémentaire [pour les services d'état-civil, par exemple], mais en plus elle va nous imposer la construction de 89 logements sociaux", explique au journal le maire (Debout la France) Alain Auzet.

En cause, le dernier recensement, qui porte la population de la commune à 1 558 habitants en incluant les détenus de la prison, assure l'édile. De quoi dépasser le seuil de 1 500 habitants au-delà duquel la loi impose, en Ile-de-France, la présence de 25% de logements sociaux sur le territoire de la commune, explique Le Parisien.

Effectivement, selon la définition de l'Insee, la population municipale inclut "les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune". Certes, la prison apporte bien des subventions à Réau, mais le maire assure au Parisien qu'il préférerait s'en passer. Il compte écrire au préfet pour demander une dérogation.

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