Démantèlement de la jungle de Calais : des migrants refusent de partir
A Calais, une semaine décisive commence. Le 22 févier à 20 heures, la partie sud du camp de migrants devrait être évacuée.
La moitié de la jungle de Calais (Pas-de-Calais) doit être démantelée. La préfecture a donné aux migrants jusqu'à mardi soir 20 heures pour évacuer toute la partie sud du camp. Ensuite, ce seront les forces de l'ordre qui interviendront. Problème : tous les réfugiés ne sont pas décidés à partir. "Et où est-ce que je vais dormir ?" se demande l'un d'eux.
Un nouveau camp de conteneurs
Dans la jungle, il y a une rue principale, avec des épiceries, des hôtels, des restaurants, construits par des migrants qui n'arrivaient pas à passer en Angleterre. Au fil des mois, ils ont investi leurs économies pour construire sur place. Sabeq a ouvert son restaurant il y a deux semaines. Il dit avoir investi 6 000 euros dans ce projet désormais voué à être détruit.
Les autorités évoquent quant à elles une opération humanitaire. On propose aux migrants de rejoindre un nouveau camp, où ils sont logés dans des conteneurs, installé lui aussi dans la jungle. Dans ce camp sécurisé, qui comprend 1 500 places avec sanitaires et chauffage, chaque résident doit enregistrer ses empreintes à l'entrée. Il ne resterait plus que 300 places disponibles, ce qui est très insuffisant affirment pour leur part les associations.
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