: Vidéo Une partie de la "jungle" de Calais démantelée dans une ambiance tendue
La destruction des cabanes et tentes de migrants a débuté lundi sous une forte surveillance policière.
Le démantèlement de la zone sud de la "jungle" de Calais (Pas-de-Calais) a commencé lundi 29 février au matin, trois jours après une décision de justice validant l'évacuation. Une vingtaine de salariés d'une entreprise de travaux publics, encadrés par les forces de l'ordre, se sont activés dans une partie du bidonville où vivaient de 800 à 1 000 migrants selon la préfecture, mais 3 450 selon les associations.
Projectiles et gaz lacrymogène
Les cabanes et les tentes étaient vidées de leurs occupants, une vingtaine selon la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, présente sur place. Planches, cartons et éléments de charpente ont été amassés dans de grandes bennes.
De nombreux migrants ont d'abord observé à distance l'opération quadrillée par les CRS. La situation s'est tendue en début d'après-midi, à la suite d'un départ de feu de cabanes. Des projectiles ont été lancés sur les CRS par des migrants et des militants de No Border – 150 personnes, selon la préfecture. Les policiers ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogène.
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