Profanation de tombes à Castres : le suspect hospitalisé en psychiatrie

Le suspect placé en garde à vue, jeudi 16 avril à Castres (Tarn), dans l'enquête sur l'affaire des profanations de 215 tombes du cimetière Saint-Roch, a été hospitalisé d'office en hôpital psychiatrique.

"La garde à vue a été levée, le suspect, âgé de 21 ans, étant dans un état délirant inaccessible à la communication, et il a été hospitalisé d'office", a indiqué la vice-procureure Charlotte Beluet.

Identifié grâce à la vidéosurveillance ?

L'enquête s'était accélérée en début d'après-midi. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait indiqué qu'une personne avait été placée en garde à vue, à l'issue d'une brève visite sur le site vandalisé mercredi. "Actuellement, une personne est en garde à vue et nous verrons si cette personne est effectivement coupable ou pas : la justice aura à s'exprimer", avait déclaré le ministre devant quelques journalistes en sortant du cimetière. Le suspect aurait été identifié grâce à la vidéosurveillance.

"Ces actes doivent faire l'objet des traitements les plus sévères et de la condamnation la plus ferme. La démocratie nécessite un profond respect des croyances et des opinions", avait encore déclaré Bernard Cazeneuve, en soulignant que ces actes de vandalisme n'étaient "pas seulement une insulte pour les morts", mais "aussi une agression à l'encontre des vivants".