Invité : Corentin de Chatelperron : "L'aventure de Tara Tari"
Il est breton, ingénieur, et aurait pu choisir une vie confortable. Mais cet homme-la aime l'aventure, surtout humanitaire, et s'est installé au Bangladesh. Il a développé un projet fou pour aider les populations locales. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Cet invité, c'est Corentin de Chatelperron. Bonjour et merci d'être avec nous pour nous parler de cette aventure dont vous racontez une partie dans "L'Aventure de Tara Tari" publié à La Découverte. Qu'est-ce que vous êtes : un rêveur un aventurier, un scientifique fou.
Corentin de Chatelperron : Il faut vraiment choisir ? C'est un peu de tout ça.
Elise Lucet : Racontez-nous l'aventure de Tara Tari. Vous êtes un brillant et jeune ingénieur, mais vous choisissez d'aller vivre au Bangladesh, parmi les pauvres.
Corentin de Chatelperron : Début 2009, je travaillais a Paris. J'ai reçu un mail d'un ami qui cherchais du monde pour un chantier au Bengladesh. Je ne connaissais pas le pays ni la construction navale.
Elise Lucet : Vous voyez fabriquer de la toile de jute et vous avez une idée géniale.
Corentin de Chatelperron: Il y avait de la fibre de vibre. C'est une industrie qui emploie beaucoup de monde là-bas. L'industrie est en pleine décroissance face au plastique.
Elise Lucet : Vous ne testez pas votre bateau dans un atelier. Vous parcourez le monde sur ce petit bateau, alors que vous ne connaissez rien a la navigation.
Corentin de Chatelperron : C'était déjà une aventure de fabriquer le Il a fallu construire le bateau.
Elise Lucet : Vous vous préparez à toutes les situations. J'ai décidé de faire Bengladesh-France à la voile, cela a duré 6 mois.
Elise Lucet: Comment ça s'est passé en Somalie avec les pirates de Somalie ? croyait avoir tout prévu et en fait on se rend compte que non. Par exemple, pour une attaque de pirates, je ne voulais pas prendre une arme j'ai décidé de prendre des somnifères.
Corentin de Chatelperron : j4Al PAS.
Elise Lucet : Comment avez-vous réussi à traverser le canal de Suez avec votre coque de jute ? principal obstacle fut l'administration. Passer le canal de Suez avec un petit bateau ce n'est pas du tout facile ! J'ai rencontré beaucoup de difficultés.
Elise Lucet : C'est l'anti-consommation à tout crin, le concept de la simplicité volontaire ? habitant au Bengladesh, ils n'ont pas l'air plus malheureux que nous. Là-bas, je me suis intéressé à la simplicité. Elise Lucet : Vous avez monté une fondation, Vous voulez fédérer des "chercheurs du dimanche", désintéressés, qui pourraient aider ces populations.
Corentin de Chatelperron : je me suis rendu compte qu'il y vaait beaucouup trop de recherche sur les hi-tech. Aujourd'hui, il y a un besoin sur des systèmes simples pour la vie quotidienne. Ce sont des chercheurs du dimanche dans leur garage qui développent cela.
Corentin de Chatelperron : Gold of Bengale.
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