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Le préfet de Corse a reçu une menace de mort

Un courrier menace de "régler son compte" à Patrick Strzoda s'il continue à s'attaquer aux paillotes illégales construites sur le littoral.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le préfet de Corse, Patrick Strzoda, le 10 février 2012 à Ajaccio. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP)

Le courrier menace de "régler son compte" au préfet de Corse, Patrick Strzoda. Le représentant de l'Etat sur l'île a reçu cette lettre, adressée à la préfecture, le 17 janvier, selon le quotidien Corse Matin. L'information a été confirmée par une source préfectorale citée par l'AFP, mais le préfet a refusé de la commenter. Une enquête a été ouverte par le parquet d'Ajaccio, selon une source judiciaire.

Le courrier anonyme assure qu'il "règlera son compte" au représentant de l'Etat s'il continue à s'attaquer aux "restaurants de plage". De fait, la lettre est arrivée deux jours après la date limite fixée par la justice pour le démontage de cinq établissements de plage – les fameuses paillotes – des environs d'Ajaccio construits sur le domaine public maritime.

Sécurité renforcée autour du préfet

Les propriétaires de ces établissements avaient été mis en demeure par la justice de démonter leurs installations et de remettre la plage en état avant le 15 janvier. Après avoir refusé de le faire, certains d'entre eux avaient toutefois commencé à effectuer ces travaux.

Depuis la réception de cette lettre, qui évoque notamment l'assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, dans une rue d'Ajaccio, la sécurité rapprochée de Patrick Strzoda, et celle du préfet de Haute-Corse, à Bastia, ont été renforcées. Elles sont désormais assurée par des policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) du ministère de l'Intérieur.

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