Cet article date de plus d'onze ans.

Législative partielle dans le Lot-et-Garonne : PS et EELV se renvoient la responsabilité de l'échec

Le candidat socialiste n'a recueilli que 10,35% des inscrits, un score insuffisant pour se maintenir (12,5%).

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Bernard Barral, candidat socialiste à la législative partielle de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, répond aux questions des journalistes après son échec dès le premier tour, le 16 juin 2013. (JEAN MICHEL MAZET / MAXPPP)

Tandis que l'UMP et le FN préparent déjà le second tour de l'élection législative partielle dans l'ancien fief de Jérôme Cahuzac, dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne, le PS et Europe Ecologie-Les Verts se déchirent. Les deux partis se sont renvoyé la responsabilité de l'échec, dimanche 16 juin. Bernard Barral, le candidat socialiste, n'a recueilli que 23,69% des voix, soit 10,35% des inscrits, un score insuffisant pour se maintenir (12,5%). Le candidat écologiste échoue, lui, à 2,78% des voix. Ainsi, si les deux partis avaient présenté un candidat commun, ce dernier aurait sans doute pu passer le barrage du premier tour.

La candidature EELV était-elle justifiée ?, s'interrogent certains au PS, après l'échec. Dimanche soir, sur Twitter, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, n'a pas caché sa colère. "Chacun doit analyser ses responsabilités. Le PS d'abord. Mais participer à éliminer la gauche avec 2,78% doit conduire aussi à réfléchir", écrit-il. Il juge par ailleurs "totalement anormal, incompréhensible et inexcusable que sur des élections partielles la majorité présidentielle ne soit pas rassemblée."

EELV n'est "pour rien" dans l'affaire Cahuzac

Même si les accusations du PS restent feutrées, EELV n'est pas resté indifférent. Sur Twitter, toujours, le député écologiste de Loire-Atlantique François de Rugy a reproché au PS d'avoir fait cavalier seul. "On prépare l'élection tout seul, on choisit son candidat (et son suppléant) tout seul. Puis on regrette qu'il n'y ait pas de rassemblement", a-t-il déploré. Il a même ironisé sur le fait que son parti n'était pour "rien" dans l'affaire Cahuzac, qui a conduit à l'organisation de cette partielle après la démission de l'ancien ministre et député, au mois de mars. 

Sonné par cette défaite, le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, élu de l'Essonne, ne charge pas directement EELV mais évoque des "alliés inexistants" et termine par un "merci Jerôme" cinglant. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.