McDonald's, Coca-Cola... Des géants américains célèbrent le "Made in France"
Depuis la polémique sur la lettre du PDG de Titan à Arnaud Montebourg, des multinationales américaines ont rappelé leurs liens forts avec la France.
Leur démarche est peut-être intéressée mais le contraste avec la lettre du PDG de Titan est fort. Alors que le chef d'entreprise américain Maurice Taylor s'en est pris aux "soi-disant ouvriers" de Goodyear dans un courrier à Arnaud Montebourg dévoilé le 19 février, d'autres sociétés implantées aux Etats-Unis ont depuis rappelé leurs liens avec la France, avec parfois des annonces à la clé.
McDonald's promet des frites 100% françaises
C'est un pas de plus dans une stratégie bien ancrée. Depuis la fin des années 1990, le géant américain McDonald's s'approvisionne en partie auprès de producteurs français. Lundi 25 février, le groupe a promis d'ici la fin de l'année des frites 100% produites en France dans ses 1 260 restaurants. L'accord conclu avec le groupe McCain implique la plantation de 4 000 hectares de pommes de terre et la signature d'environ 100 nouveaux contrats auprès d'agriculteurs français, pour atteindre 350 cultivateurs au total. McDonald's France assure déjà s'approvisionner à 100% en blé français pour la confection de ses pains.
Coca-Cola se présente comme VRP de la France
Dans un courrier adressé au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, le PDG de Coca-Cola Entreprise a affirmé le 21 février vouloir "participer encore plus activement à la promotion de l'attractivité du territoire français auprès des entreprises étrangères". Rappelant ses investissements en France "depuis quatre-vingt-dix ans", le groupe aux 2 800 salariés français estime que "le 'Made in France' a toujours été au coeur de notre stratégie".
General Electric voit "les meilleurs talents" en France
"La France est un pays de contrastes, où il y a les meilleurs talents, les meilleurs ingénieurs, une très bonne productivité, a estimé Clara Gaymard, PDG de General Electric en France, citée par Les Echos le 21 février. En même temps, c'est un pays où on ne peut rien bouger, où tout est lent, tout est imprévisible." Par ailleurs présidente de la Chambre de commerce américaine en France, elle a critiqué le ton "inacceptable" de la lettre envoyée par le président de Titan à Arnaud Montebourg.
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