Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo La ville de Morlaix, dans le Finistère, a les pieds dans l'eau

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Inondations à Morlaix (ANTHONY JOLLY - JEAN6PIERRE LYVINEC - CHRISTIAN POLET / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

La mairie a demandé le classement de la ville en état de catastrophe naturelle.

La basse ville de Morlaix, dans le Finistère, s'est réveillée les pieds dans l'eau, mardi 24 décembre. Les rues étaient envahies par les eaux à la suite du passage de la tempête Dirk, accompagnée de fortes pluies, qui a balayé pendant la nuit le nord-ouest de la France.

Plusieurs rues du centre-ville étaient immergées sous 30 à 40 cm d'eau et la rue de Brest, une des principales artères de la ville, était engloutie par endroits sous 1,40 mètre d'eau, a déclaré la maire de Morlaix, Agnès Le Brun. Selon Le Télégramme, la ville a demandé son classement en état de catastrophe naturelle. Les précipitations ont été exceptionnelles (70 mm – soit deux semaines de précipitations tombées en quelques heures– au lieu de 45 mm prévus) et, selon le préfet du Finistère, "les dossiers de catastrophes naturelles seront très certainement reconnus". Contacté par francetv info, la préfecture explique que c'est "à une commission interministérielle" d'en décider, après instruction du dossier par le préfet.

De rares automobiles circulaient, mardi matin, avec de l'eau jusqu'en haut des pneus. De nombreux commerces, dont un supermarché, étaient inondés. L'inondation, très rapide, n'a pas laissé le temps à la mairie de distribuer des sacs de sable, comme elle le fait généralement dans ces circonstances. "Je n'ai été prévenu qu'à 6h30 ce matin, mais c'était beaucoup trop tard, il y avait déjà beaucoup trop d'eau", a déclaré le propriétaire d'une crêperie, selon qui l'inondation est la plus grave à frapper Morlaix depuis février 2010.

 

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.