Présidentielle au Gabon : entre 800 et 1100 arrestations après les heurts qui ont suivi l'annonce des résultats

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Jean Ping, opposant du président gabonais sortant Ali Bongo, à Libreville, la capitale gabonaise, le 16 août 2016. (SAMIR TOUNSI / AFP)

Le président sortant, Ali Bongo, a été déclaré vainqueur d'un scrutin très serré, mais son rival conteste les résultats.

Ce qu'il faut savoir

La situation est tendue au Gabon après la proclamation des résultats officiels provisoires de l'élection présidentielle, mercredi 31 août. Le président sortant, Ali Bongo, est déclaré vainqueur. Mais son rival, Jean Ping, conteste les résultats. Ses partisans se sont opposés aux forces de l'ordre dans la capitale Libreville. L'Assemblée nationale a été incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi. Suivez la situation en direct. 

Jean Ping conteste. "Nous demandons de compter les voix, procès-verbal par procès-verbal, bureau par bureau, sous la supervision des observateurs internationaux, parce que la défaite de l'État est si grande, que tout le monde sait que j'ai gagné", indique à franceinfo le principal adversaire d'Ali Bongo. 

Au moins 800 arrestations. Le ministre gabonais de l'Intérieur Pacome Moubelet Boubeya a fait état de 800 à 1 100 arrestations : entre 600 et 800 à Libreville et 200 à 300 dans le reste du pays. Certains manifestants ont utilisé des grenades et des fusils d'assaut AK-47 ont été saisis.

Une cellule de crise ouverte à Paris. Le ministère des Affaires étrangères français a décidé d'ouvrir une celulle de crise pour répondre aux expatriés ainsi qu'à leurs familles. Elle est joignable au 01 43 17 55 95.