Les violences post-électorales se poursuivent au Gabon. Deux nouvelles personnes, dont un policier, ont été abattues ce samedi 3 septembre à Libreville. Le point sur la situation avec France 3.
Depuis la proclamation de la victoire d'Ali Bongo à la présidence du Gabon, la capitale, Libreville s'est enflammée. Affrontements, destructions... Ali Bongo réfute toutes responsabilités dans ces violences.
Depuis 48 heures, une mère cherche son fils. Il était parmi les partisans de Jean Ping la nuit où il a été arrêté dans leur QG. Aujourd'hui, samedi 3 septembre, elle le cherche même dans les morgues de Libreville. Le lieu de rendez-vous des opposants d'Ali Bongo porte encore la trace de leurs arrestations brutales.
Une solution politique
Hier soir encore, Jean Ping a affirmé être le vrai président. Ses partisans veulent une vraie solution politique. À Paris cet après-midi, des ressortissants gabonais ont manifesté contre Ali Bongo, ils souhaitent que la communauté internationale renforce sa pression. France, Union européenne et États-Unis réclament la publication des résultats de l'élection bureau par bureau.
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