Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Arrivée de Jean-Marc Ayrault en Algérie pour une visite d'ordre économique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Arrivée de Jean-marc Ayrault en Algérie (SOPHIE BRUNN - STEPHANE GUILLEMOT / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le Premier ministre français se déplace avec plusieurs chefs d'entreprise pour consolider les liens économiques entre la France et l'Algérie.

Jean-Marc Ayrault est arrivé, dimanche 15 décembre au soir, à Alger pour une visite officielle de deux jours en Algérie. Le Premier ministre veut cultiver une relation "apaisée" avec le pays, mais surtout développer les liens économiques avec ce partenaire méditerranéen.

Pour cela, le Premier ministre français est accompagné d'une dizaine de patrons de grands groupes français comme Martin Bouygues, Pierre Mongin (RATP), ainsi que des dirigeants d'Alstom ou de Renault. Le chef du gouvernement est à Alger lundi, puis doit se rendre à Oran mardi. Pas moins de neuf ministres, dont Manuel Valls (Intérieur), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Vincent Peillon (Education) font également partie du voyage.

La menace chinoise

Le Premier ministre débutera son déplacement par une halte au Mémorial du martyr, érigé en mémoire des combattants algériens tombés pour l'indépendance du pays. Un geste qui s'inscrit dans la continuité de la visite de François Hollande en 2012, qui avait reconnu "les souffrances (...) infligées au peuple algérien" par la colonisation.

Le reste de la visite sera clairement axé sur les échanges économiques entre les deux pays. Quatrième client de l'Algérie, essentiellement en hydrocarbures, la France reste son premier fournisseur (12,8% de part de marché en 2012). Mais "il y a un effritement constant depuis dix ans", admet Matignon, du fait de la "concurrence d'autres pays comme l'Espagne et la Chine". Pékin pourrait même ravir dans les prochains mois à la France cette place de premier fournisseur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.