Le pape François appelle les opprimés à changer le monde
En visite en Amérique du Sud, le pape François poursuit sa route, enflammant la foule avec ses prises de position très politiques.
Hier soir, en Bolivie, le souverain pontife a enflammé la foule des fidèles en prononçant un discours très politique. Drôle d'endroit pour un pape : ça n'est pas une église mais une réunion d'extrême-gauche. François y est accueilli comme un leader. Le pape a définitivement choisi son camp : contre la dictature du profit et contre les puissants qui exploitent. Il demande même des augmentations de salaire pour tous, déclenchant une ovation de la foule avant de lancer une pique, qu'on croirait destinée à l'Europe en crise.
Un "dangereux marxiste" ?
"L'imposition de politiques d'austérité pousse les travailleurs et les pauvres à se serrer la ceinture", regrette le pape. Changer le monde, selon François, contre la pauvreté, la violence et la corruption, c'est toujours un message d'espoir apprécié. "Il a raison, il ne faut pas faire de différence entre les pauvres et les riches, il faut faire tomber les murs", approuve une Bolivienne. Même s'il refuse d'être classé dans une catégorie, ce discours va forcément attiser les critiques, aux Etats-Unis notamment, où on accuse François d'être "un dangereux marxiste".
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