Cet article date de plus de huit ans.

Au Qatar, Blanche-Neige est jugée trop indécente pour les écoliers

Un père de famille a demandé le retrait du conte de la bibliothèque de l'école, au motif qu'il contenait des images "indécentes" et des "insinuations sexuelles". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une édition du conte "Blanche Neige et les Sept Nains" a été retirée d'une bibliothèque scolaire, à Doha, annonce la presse qatarie, le 21 janvier 2016.  (RONALDGRANT / MARY EVANS / SIPA)

A la SEK International School, un établissement espagnol basé à Doha, au Qatar, Blanche-Neige et les Sept Nains ne figure plus sur les étagères. Une édition pour enfants du conte de fées a en effet été retiré de la bibliothèque scolaire, ont indiqué jeudi 21 janvier des médias locaux. Trop trash, l'adaptation par Walt Disney du conte des frères Grimm ? 

L'établissement a accédé à la requête de responsables du Conseil suprême de l'éducation du Qatar, sollicité par un père de famille affirmant que l'ouvrage contenait des illustrations "indécentes", ainsi que des "insinuations sexuelles", rapporte le quotidien en arabe Al Sharq.

Le père a aussi assuré que les contenus en question allaient "clairement à l'encontre de la morale publique", ajoute le journal.

L'école présente ses excuses 

La directrice de l'école, Vivian Arif, a déclaré au site Doha News (en anglais) que l'établissement avait "agi immédiatement" après avoir reçu la plainte et qu'un tel incident ne se reproduirait plus. "La SEK International School Qatar est fière d'être établie dans ce pays et présente ses excuses formelles pour une quelconque faute que cette situation non voulue a pu causer", a-t-elle déclaré. 

Mais pour Doha News, impossible d'identifier les images auxquelles le père de famille fait référence. La couverture du livre montre une Blanche-Neige souriante, portée par le prince qui parvient à la ranimer grâce à un baiser après qu'elle a mangé une pomme empoisonnée, détaille le site. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.