Roybon : Pierre et Vacances-Center Parcs se pourvoit en cassation après la suspension du chantier contesté
Mardi, la justice a suspendu un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction de ce complexe touristique. Le site où devait être bâti ce Center Parcs est occupé par des opposants.
Pierre et Vacances-Center Parcs contre-attaque. Le groupe annonce, mercredi 24 décembre, qu'il va se pourvoir en cassation, après la décision du tribunal administratif de Grenoble de suspendre un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction d'un complexe touristique à Roybon. Dans un communiqué, le groupe indique qu'il prend "la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat" au lendemain de la suspension d'un arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorisait le projet, au titre de la loi sur l'eau.
Mardi, le juge des référés a estimé qu'il existait un doute "quant à la suffisance des mesures prévues par l'arrêté pour compenser la destruction de zones humides qu'entraînera la réalisation du projet".
Le site occupé par des manifestants
Il a en revanche rejeté trois autres recours contre un arrêté autorisant la destruction d'espèces protégées et de leur habitat, car "aucun doute sérieux ne pesait sur sa légalité". C'est sur la base de cette double décision du tribunal administratif que le groupe Pierre et Vacances-Center Parcs assure qu'il est "légitime" de poursuivre le défrichement.
Quelque 40 hectares ont déjà été défrichés depuis le début des travaux, le 20 octobre. Mais l'avancée du projet a été stoppée début décembre par des opposants, qui occupent une maison forestière sur le site. Ils dénoncent les effets de ce Center Parcs sur l'environnement. La construction de ce complexe touristique causerait la destruction de plusieurs hectares de zones humides, essentielles pour la faune et la flore.
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