Référendum en Catalogne : le président régional catalan veut une "médiation" pour résoudre le conflit avec Madrid

Article rédigé par Fabien Magnenou, Pierre Godon
France Télévisions
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Le président séparatiste catalan Carles Puidgemont lors d'une interview, à Gérone (Espagne), le 30 septembre 2017. (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)

Malgré l'interdiction de la Cour constitutionnelle espagnole, les indépendantistes catalans veulent organiser, dimanche, un référendum d'autodétermination.

Ce qu'il faut savoir

A la veille d'un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, auquel est opposé Madrid, des manifestants anti-indépendantistes (ou unionistes, favorables au maintien de la Catalogne dans l'Espagne) manifestent à Barcelone, samedi 30 septembre. "Viva España (Ville l'Espagne)", lancent-ils dans les rues de la capitale catalane. Suivez la situation dans notre direct.

 Le président séparatiste catalan souhaite une "médiation". "Nous n'allons pas renoncer à nos droits", a déclaré Carles Puidgemont, défendant toujours la tenue du référendum malgré la désapprobation de Madrid. Et d'ajouter : "Nous devons exprimer une volonté claire de disposer d'une médiation quel que soit le scénario, que le oui l'emporte ou le non."

Manifestations pour défendre l'unité de l'Espagne. Des unionistes, brandissant des drapeaux espagnols, battent le pavé dans les rues de Barcelone, samedi après-midi. Un peu plus tôt, des milliers de personnes, ont défilé dans les rues de Madrid, reprenant le slogan "la Catalogne fait partie de l'Espagne".

Plus de la moitié des bureaux mis sous scellés. Le gouvernement espagnol a annoncé, samedi 30 septembre, avoir mis sous scellés 1 300 bureaux de vote sur les 2 315 prévus. Le représentant du gouvernement espagnol en Catalogne a précisé que 163 de ces bureaux sous scellés étaient occupés par des activistes, qui ont le droit de sortir, mais que personne n'avait plus le droit d'y pénétrer.