Amsterdam : les agents du tram vont prélever l'ADN des passagers qui leur crachent dessus
Les agents de sécurité ont été équipés de kits spéciaux pour des échantillons ADN.
La chasse aux crachats est lancée. Les agents de sécurité travaillant dans les trams et bus d'Amsterdam ont été équipés de kits spéciaux permettant de prélever les échantillons ADN des passagers crachant sur le personnel. C'est la société de transport public de la ville qui l'a annoncé mercredi 21 octobre.
"Le crachat est l'une des plus humiliantes formes d'agression", a déclaré Mireille Muller, porte-parole de la société de transport GVB, qui opère les trams et les bus à Amsterdam. Cette forme d'agression, généralement commise sur les conducteurs ou contrôleurs de billets, est passible d'une peine de trois mois de prison ou d'une amende de 4 000 euros.
Des interventions six minutes après un crachat
Les "kits de crachat" ont été distribués dans le cadre d'une période de test ayant débuté le 1er octobre. Les agents de sécurité ont été entraînés par des experts médico-légaux à l'utilisation d'un tube en plastique et d'un morceau de gaze pour récolter les échantillons de salive. Selon Mireille Muller, ils sont en mesure de se rendre sur le lieu d'un crachat en six minutes.
L'échantillon est ensuite remis à la police et au parquet en vue d'un examen médico-légal. Même si l'examen ne fournit aucune correspondance dans la base de données existante, les résultats de l'examen sont conservés pendant douze ans, rendant possibles d'éventuelles futures identifications.
Les résultats de la phase de test ne sont pas encore connus. Selon les médias néerlandais, au moins un crachat a été prélevé depuis la distribution des kits. Plus de 740 000 passagers utilisent chaque jour les transports publics à Amsterdam, selon les chiffres de GVB, qui emploie environ 3 500 personnes.
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