Belgique : un député PS accusé de s'être masturbé en public dans une station-service
Plusieurs plaintes ont été déposées ces derniers mois à l'encontre de cet élu belge de 40 ans, figure montante du Parti socialiste wallon.
Une affaire qui ébranle la carrière politique de Jean-Charles Luperto. A 40 ans, ce député socialiste, qui préside depuis 2009 le parlement de la Communauté francophone de Belgique, est aujourd'hui soupçonné de "faits de mœurs" et d'"exhibitionnisme", rapporte lundi 10 novembre plusieurs médias belges. Selon les journaux du groupe Sud Presse, Jean-Charles Luperto se serait masturbé en public, dans une station-service située sur une autoroute à Spy, à 60 km au sud de Bruxelles.
"Monsieur Luperto est aujourd'hui quelqu'un en grande difficulté", a simplement commenté dimanche soir, lors d'une conférence de presse, le procureur de Namur, Vincent Macq, cité par plusieurs sites de médias belges. Le procureur s'est refusé à entrer dans les détails de l'enquête, encore au stade de l'instruction, mais a reconnu que celle-ci ne concernait pas les activités politiques de l'élu socialiste et qu'elle se fondait sur "quatre plaintes déposées depuis avril", selon l'agence Belga. Le procureur a ajouté que Jean-Charles Luperto n'avait, pour l'heure, pas été inculpé, et que la levée de son immunité parlementaire n'avait pas été demandée.
Plusieurs perquisitions menées dimanche
Selon des images des télévisions belges, des perquisitions ont été menées dimanche après-midi au domicile de cette figure montante du Parti socialiste wallon, la région francophone du sud de la Belgique, ainsi que dans ses bureaux de l'hôtel de ville de Sambreville, une commune située entre Namur et Charleroi dont Jean-Charles Luperto est le bourgmestre depuis 2006.
Ce député régional wallon préside, depuis 2009, le parlement de la Communauté française de Belgique. Egalement connue sous le nom de "Fédération Wallonie-Bruxelles", cette institution est l'une des composantes du très complexe système fédéral belge, et est compétente principalement en matière d'enseignement et de culture.
Dans un communiqué, le Parti socialiste n'a pas souhaité faire de commentaire, affirmant que, "soucieux de la présomption d'innocence", il attendait que "la justice fasse la lumière sur cette affaire".
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