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Ukraine : après l'accord politique, Kiev est dans l'expectative

Malgré la signature d'un accord, des opposants continuent de réclamer le départ du président Ianoukovitch.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un opposant au président Ianoukovitch se réchauffe sur la place Maïdan, à Kiev (Ukraine), samedi 22 février 2014. (BAZ RATNER / REUTERS)

Fin des barricades ou "paix armée" entre manifestants et forces de l'ordre ? Au lendemain de l'accord conclu entre l'opposition et le président Ianoukovtich, l'Ukraine se trouve samedi 22 février dans l'expectative.

L'accord, qui prévoit notamment une élection présidentielle anticipée, a été très fraîchement accueilli par quelque 40 000 manifestants rassemblés vendredi soir sur la place Maïdan, fief des opposants depuis le début de la révolte. Sur place, les concessions annoncées par le président contesté sont perçues comme à la fois tardives, insuffisantes et sujettes à caution.

"Les élections en décembre, ce n'est pas suffisant. Ianoukovitch doit quitter le pouvoir", a déclaré un manifestant cité par l'AFP. Preuve que la solution politique n'a pas satisfait les opposants, des milliers de personnes ont occupé la place Maïdan durant la nuit. "Bien sûr que les gens restent là", a déclaré un jeune prêtre catholique s'affairant autour d'une tente. "L'ennemi est toujours vivant".

Un texte exigeant la démission de Ianoukovitch à l'étude

Samedi matin, l'ambiance était calme, rapporte sur Twitter l'envoyée spéciale de France Info. Police et forces spéciales semblent avoir quitté les lieux. Cela n'a pas suffi à convaincre les manifestants, qui continuaient d'apporter du matériel destiné aux barricades 

Les exigences des manifestants semblent en tout cas avoir trouvé un écho politique. Les meneurs de l'opposition ont ainsi annoncé samedi qu'ils cherchaient à convaincre les parlementaires d'adopter un texte exigeant la démission du chef d'Etat.

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