Cazeneuve promet de démanteler le camp de migrants de Paris
Plusieurs centaines de migrants sont installés dans un campement situé près du métro Stalingrad, dans le nord-est de la capitale. La foule semble grossir depuis le démantèlement de la "jungle" de Calais.
Il ne désemplit pas. Le nouveau campement de 2 000 à 2 500 migrants qui s'est formé ces derniers jours à Paris, près du métro Stalingrad et du canal Saint-Martin, sera démantelé dans les jours qui viennent, a déclaré vendredi 28 octobre le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Il a au passage démenti que la plupart de ces migrants soient venus de Calais, où le campement qui abritait plus de 6 000 personnes a été pratiquement démantelé, même si le sort de plusieurs centaines de mineurs isolés reste à régler. "Il n'y a pas eu de mouvement de migrants entre Calais et Paris", a assuré le ministre lors de la visite d'un centre d'accueil et d'orientation à Gelos, dans les Pyrénées-Atlantiques.
"Il y a toujours eu des aller-retours"
Le nombre de migrants dormant dans ce campement "sauvage", sous le métro parisien, a nettement crû depuis le début de la semaine, notamment avec l'afflux de personnes venant de Calais, pense pour sa part l'adjointe au maire de la capitale chargée de la sécurité.
"Il y a toujours eu des allers-retours entre Calais et les campements parisiens", a souligné Colombe Brossel. "Il y a des gens (...) qui arrivent de Calais et d'autres d'ailleurs." Elle a évalué entre 2 000 et 2 500 le nombre de migrants, surtout africains, aujourd'hui présents dans le camp du quartier Stalingrad-Canal Saint-Martin.
Bernard Cazeneuve a par ailleurs précisé que près de 20 000 migrants présents à Paris avaient été "mis à l'abri" ces derniers mois lors de 28 opérations successives.
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