Alors qu'un nouveau camp de migrants a été évacué dans les rues de la capitale, l'une de nos équipes est partie à leur rencontre.
Dans ce camp du 19ème arrondissement, des dizaines de tentes s'entassent sous les rails d'une ligne de métro. Près d'un millier d'hommes, de femmes et d'enfants, originaires pour la plupart d'Afrique et fuyant des pays en guerre, s'y sont rassemblés autour d'un unique point d'eau, faute d'avoir d'autre endroit où s'installer.
Une solidarité qui s'étiole
L'évacuation du camp est en fait attendue avec impatience, car elle déboucherait sur un relogement en centre d'accueil ou à l'hôtel, avec un confort et des conditions d'hygiène nettement plus importants. Mohamed, réfugié soudanais, nous dit pourtant que certains de ses amis, qui avaient bénéficié de ce relogement, ont été obligés de revenir dans la rue car ils n'avaient rien à manger. Si certains riverains viennent apporter nourriture ou eau aux réfugiés, les gestes de soutien se font de plus en plus rares.
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