: Vidéo "Demain, les demandeurs d'asile de Calais seront Français", déclare Manuel Valls
Le Premier ministre s'est félicité de l'évacuation du bidonville de Calais, en clôture d'une cérémonie de remise de prix de la laïcité à la mairie de Paris.
"Demain, [les demandeurs d'asile de Calais] parleront français. Demain, ils porteront nos valeurs. Demain, certains seront députés, membres du gouvernement..." Le Premier ministre Manuel Valls a évoqué le récent démantèlement de la "jungle" de Calais, mercredi 2 novembre, à la mairie de Paris, en clôture d'une cérémonie de remise de prix de la laïcité. Il a notamment cité le cas d'une jeune Erythréenne rencontrée lors d'un déplacement le mois dernier dans la Marne, "qui va au lycée, qui parle français".
Il défend "le droit d'asile, le droit de protection"
Ce sont "des gens qui veulent rester en France, parce que la France est capable de les accueillir pour qu'eux mêmes épousent les valeurs de notre pays", a-t-il ajouté, alors que l'opposition critique la répartition des migrants de Calais sur le territoire national. Pour le Premier ministre, l'ancien campement était "une image de la France que je ne veux pas voir : des hommes, des femmes et des enfants vivant dans des conditions indignes. Les accueillir, leur donner le droit d'asile, et demain ils seront Français".
"La France est capable de les accueillir", assure le premier ministre. Contre-pied total par rapport à ses propos à Munich en février 2016.
— sophie brunn (@brunnsophie) 2 novembre 2016
Manuel Valls est défavorable à l'accueil de réfugiés et de migrants par centaines de milliers comme en Allemagne. Mais avec l'exécutif, il estime que la France est capable d'accueillir quelques milliers voire dizaines de milliers de demandeurs d'asile supplémentaires. Le Premier ministre a défendu "le droit d'asile, le droit de protection".
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