: Vidéo "Envoyé spécial" : en Grande-Bretagne, la flexibilité est reine
Jusqu'à cinq millions de Britanniques seraient employés sous un contrat "zéro heure". Sans horaires, ni salaire minimum garanti, ils dénoncent aujourd’hui un statut de plus en plus précaire.
Avec moins de 8% de chômeurs, le modèle britannique intrigue une Europe en pleine crise économique. Son mot d’ordre : la flexibilité. Dans tous les secteurs, les habitants du Royaume-Uni apprennent à ne plus compter leurs heures. Ils oublient les horaires fixes et la pause pour le thé. Le magazine "Envoyé spécial" propose, jeudi 1er mai, à 20h45 sur France 2, une enquête sur une conception du travail qui semble éloignée de celle de la France.
Aujourd’hui, le taux de chômage de la Grande-Bretagne est inférieur à celui de nombreux autres pays européens. Un droit du travail moins contraignant et un marché du travail extrêmement flexible permettent aux entreprises de recruter des salariés pour le nombre d’heures dont elles ont besoin, sans aucune obligation.
Jusqu'à cinq millions de travailleurs concernés
Une souplesse souvent acquise grâce au "zero hour contract" : le contrat "zéro heure", une des dispositions les plus controversées dans l’économie britannique. En effet, ce contrat lie le salarié à son employeur et ce dernier ne lui garantit pas un nombre d’heures de travail minimum, ce qui signifie que le salarié n'a pas de revenu assuré.
Jusqu'à 5 millions de Britanniques seraient concernés, soit un travailleur sur six. S’il permet à certains de s’organiser pour développer des projets personnels, le contrat "zéro heure" est surtout à l’origine d’une précarité grandissante dans le pays.
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