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En images Les street-artists grecs peignent les murs contre la crise

Article rédigé par Kocila Makdeche
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Dans les rues d'Athènes ou de Thessalonique, les graffeurs expriment leur révolte à coups de pinceaux et de bombes de peinture.

Le mécontentement des Grecs s'affiche sur leurs murs. Depuis le début de la crise qui frappe le pays, de nombreux street-artists ont pris les bombes pour exprimer leur point de vue à travers des tags et des fresques.

Certains peignent leur révolte face à la rigueur. D'autres manifestent, au contraire, leur attachement à l'Europe. Plusieurs street-artists européens, comme le Français Goin, sont venus en Grèce pour exprimer, avec leurs pinceaux, leur soutien au peuple hellénique.

A Athènes ou à Thessalonique, les fresques évoquent les difficultés économiques de la Grèce et la pression exercée par ses créanciers. A la veille du référendum, prévu dimanche 5 juillet, francetv info vous propose de découvrir ces fresques contestataires qui ornent les murs des villes grecques. 

La chancelière allemande est représentée, en pochoir, à la manière de Mickey mouse, sur un mur d'Athènes, le 24 juin 2015. (ORESTIS PANAGIOTOU / MAXPPP)
Une voiture chute d'un sigle euro, représenté à la manière d'un panneau de signalisation sur un mur de la capitale grecque, le 28 juin 2015. (ARIS MESSINIS / AFP)
Dans cette fresque intitulée "la mort des euros", le street-artist français Goin a représenté sur un mur d'Athènes plusieurs hommes portant une liasse de billets à la manière d'un cercueil, le 26 mai 2015.  (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
  (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
Peint sur la façade d'un immeuble d'Athènes, ce manifestant tient un sigle "euro" ensanglanté, le 28 juin.  (AYHAN MEHMET / ANADOLU AGENCY / AFP)
"Annulez la dette, FMI va-t-en." La photo de ce slogan, écrit sur un mur d'Athènes, a été prise le 24 janvier 2015. ( ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
Cette peinture du street-artist grec iNO représente le gouverneur athènien antique Solon. Son nom : "le système de la fraude". A Athènes, le 13 avril.  ( ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
Les colonnes de ce temple grec, constituées de pièces de un euro, s'écroulent. Cette fresque gigantesque a été photographiée à Thessalonique, dans le nord du pays, le 4 mars 2015.  (ALEXANDROS AVRAMIDIS / REUTERS)
Un "non" en allemand au milieu du drapeau européen, référence à l'intransigeance de la chancelière Angela Merkel dans les négociations avec Athènes. Le 28 juin 2015, à quelques jour du référendum, cette peinture orne un mur d'Athènes. (ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTERS)
"Zéro euro". En plein coeur d'Athènes, ce street-artist représente à sa façon la crise grecque. La photo date du 27 juin 2015.  (ARIS MESSINIS / AFP)

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