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Vidéo Grèce : affrontements entre policiers et manifestants après le meurtre d'un anti-fasciste

La police a tenté de dispersé des Grecs protestant mercredi dans plusieurs villes du pays contre le meurtre d'un rappeur anti-fasciste par un militant néo-nazi présumé, la veille.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Un manifestant affronte des policiers, le 18 septembre 2013 à Athènes (Grèce) après une manifestation le meurtre d'un rappeur anti-fasciste par un militant néo-nazi présumé. (ARIS MESSINIS / AFP)

Des affrontements ont éclaté, mercredi 18 septembre au soir, en Grèce, entre la police et des manifestants qui protestaient contre le meurtre d'un rappeur antifasciste par un militant néonazi présumé. A Athènes, les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes pour tenter de disperser un groupe de manifestants qui lançaient des pierres et des morceaux de bois sur les forces de l'ordre. Les violences ont gagné Salonique, dans le nord du pays, et Patras, dans l'ouest, où le centre ville a été bouclé par la police anti-émeutes.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un musicien et militant antifasciste âgé de 34 ans, Pavlos Fyssas, a été tué à coups de stylet par un homme identifié, selon la police, comme étant un membre présumé du parti néonazi Aube dorée. Le parti a démenti toute implication dans le meurtre. Le gouvernement, le président de la République et plusieurs dirigeants syndicaux ont vivement condamné ce crime.

Manifestations antifascistes

Dans la capitale grecque, une manifestation a été organisée sur les lieux du drame, à Keratsini, un quartier populaire de l'ouest d'Athènes. Elle a rassemblé environ 5 000 personnes, selon des sources policières. Des médias locaux ont montré des images de poubelles incendiées par des manifestants. Selon un photographe de l'AFP, la plupart des manifestants étaient des militants d'extrême gauche et des alternatifs.

A Salonique, la deuxième ville du pays, deux manifestations antifascistes réunissant environ 6 000 personnes ont été émaillées d'affrontements avec les forces de l'ordre, qui ont tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui s'en prenaient à des vitrines, selon l'agence ANA.

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