Manuel Valls plaide pour un allègement de la dette grecque, mais que contient l'accord ?
Le Premier ministre s'est exprimé devant les élus français sur le dossier grec.
Les députés et sénateurs ont largement voté, mercredi 15 juillet, en faveur de l'accord trouvé entre les Européens et la Grèce prévoyant un troisième plan d'aide à Athènes. L'Assemblée s'est exprimé en faveur du plan à 412 voix pour, 69 contre. Le Sénat par 260 voix pour 23 contre.
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Avant le vote, Manuel Valls, avait affirmé devant les élus que les créanciers de la Grèce allaient alléger la dette du pays. "Le FMI a encore dit ces dernières heures qu’il fallait alléger la dette grecque, et c’est bien ce que nous allons faire, en reprofilant la dette grecque, a affirmé le Premier ministre. L'Eurogroupe réfléchit à des mesures permettant à la Grèce de retrouver de l'oxygène et de garantir la soutenabilité de sa dette."
Pas de décote pour autant
Que contient l'accord sur ce point ? "L'Eurogroupe est prêt à envisager, si nécessaire, des mesures supplémentaires (un possible allongement de la période de remboursement) dans le but d'assurer que les besoins de financements de la Grèce restent à un niveau acceptable", peut-on lire dans le texte signé par Athènes et ses créanciers. Pas de décote de la dette, en tant que telle, donc.
Grèce : l'accord arraché à Bruxelles
Devant les parlementaires Manuel Valls, a affirmé qu'un éventuel allègement de la dette grecque détenue par ses partenaires européens, pourrait passer soit par un allongement de la durée de remboursement des traites de la Grèce soit par une réduction des taux d’intérêt, indique le Monde.
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