Attentat à Bamako : ce que l'on sait du Français tué
Cet homme tué samedi 7 mars avait 30 ans et travaillait pour une société américaine.
Un Français a été tué samedi 7 mars, dans l'attaque menée contre un bar-restaurant de Bamako (Mali). Au total, cinq personnes sont mortes dans cet attentat perpétré dans la capitale malienne. Voici ce que l'on sait de cet homme.
Agé de 30 ans, il vivait à Bamako depuis 2007
Célibataire sans enfant né le 4 août 1984 en France, Fabien Louis Guyomard était âgé de 30 ans. Il vivait à Bamako depuis 2007. Il est parti au Mali après avoir obtenu un BTS de gestion des unités commerciales, au lycée Europe Robert Schuman de Cholet (Maine-et-Loire), selon Le Parisien.
Aujourd'hui, la famille de Fabien Guyomard vit dans les Côtes-d'Armor, dans le petit port de Binic. "C'est une vieille famille binicaise et les parents sont revenus vivre dans la commune il y a quelques années", a déclaré à l'AFP le maire de la commune, Christian Urvoy. L'élu ne connaissait pas la victime.
Attaché au Mali, il travaillait pour une société américaine
Au Mali, pendant un an, Fabien Guyomard a géré un bar à Bamako, sous l'autorité de Moussa Tolo. "Pour moi, c'était beaucoup plus qu'un employé. Il faisait véritablement partie de notre famille. J'étais son parrain. Il a pris mon nom, et nous avons tout fait pour faciliter son intégration", raconte ce Malien au Parisien.
Via Moussa Tolo, le jeune français fait la connaissance de Sidi Kassé. Ce Malien, également domicilié dans les Côtes-d'Armor, a fait le choix de revenir au pays pour monter une affaire dans le BTP. Fabien travaille deux années à ses côtés, avant d'intégrer récemment ICMS. Cette société américaine est spécialisée dans la construction de luxe, dont le siège européen est à Paris et qui est également implantée dans plusieurs pays d'Afrique.
Samedi, ses amis maliens ont "identifié [s]a dépouille" à la morgue. Selon Moussa Tolo, pour Fabien Guyomard, le Mali, "c'était son pays". Le même décrit un jeune homme "travailleur", "gentil, qui vivait très simplement". "Quand il avait un projet ou quelque chose en tête, il ne laissait jamais tomber", selon lui.
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