Musique. "Lamomali" de -M-, un projet pour "remonter les vibrations"
Le chanteur et guitariste Matthieu Chedid assouvit sur "Lamomali", sorti vendredi, un fantasme : monter un projet avec des musiciens maliens, au premier rang desquels Toumani Diabaté et son fils Sidiki, tous deux maîtres de la kora, un instrument mythique et sacré.
C'est un projet collectif à part, pas véritablement un hommage, mais plutôt une création spéciale que propose Matthieu Chedid. Rien n'était écrit, jure-t-il, mais son amour pour le Mali - qui transpire déjà dans son travail depuis longtemps - devait bien, depuis qu'il l'a découvert il y a plus de dix ans, déboucher sur un album.
Lamomali est donc cette déclaration à un instrument, la kora, merveille harmonique de vingt-et-une cordes fixées sur une calebasse, instrument mythique, sacré et tutélaire au Mali, et la conséquence d'une amitié avec l'un de ses maîtres, Toumani Diabaté. Son fils, Sidiki, est venu se greffer sur l'aventure, eux deux fiers représentants d'une longue lignée de maîtres de la kora.
Toumani m'a dit : 'S'il te plaît, ne sois pas si respectueux et fais du -M-'
Matthieu Chedid
-M- (avec Toumani Diabaté), Lamomali (Wagram Music). Album disponible. En concert du 1er au 3 juin aux Nuits de Fourvière (Lyon), puis du 9 au 11 juin à la Salle Pleyel (Paris).
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