Gaza : plus de 1 200 Palestiniens tués depuis le début du conflit
Le secrétaire d'état américain John Kerry a indiqué avoir de nouveau parlé "la nuit dernière avec le Premier ministre" israélien Benjamin Netanyahu.
Ce qu'il faut savoir
L'espoir d'une trêve semble plus fragile que jamais à Gaza, après 22 jours de combat. L'enclave palestinienne a été pilonnée par l'armée israélienne toute la nuit du lundi 28 au mardi 29 juillet. Quelques heures auparavant, Benyamin Nétanyahou avait annoncé que son pays devait se préparer à un conflit durable contre le Hamas.
Plus de 100 corps ont été amenés dans les différents morgues de Gaza mardi, après d'intenses frappes de l'armée israélienne sur l'ensemble de l'enclave. Elles portent à plus de 1 2000 le nombre de Palestiniens tués en 22 jours de conflit, selon les secours locaux. Israël a perdu en tout 53 soldats, le bilan le plus lourd depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Enfin, trois civils ont été tués en Israël depuis le début de la confrontation.
• Israël demande aux Etats-Unis de sceller une trêve avec le Hamas. Le secrétaire d'état américain John Kerry a indiqué avoir de nouveau parlé "la nuit dernière avec le Premier ministre" israélien Benyamin Nétanyahou. Ce dernier "a soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu", a-t-il déclaré, demandant de nouvaux aux Etats-Unis d'aider à sceller une trêve avec le groupe palestinien Hamas à Gaza.
• Incertitudes autour d'une éventuelle trêve. "Nous n'accepteront de trêve que si Israël s'engage à un cessez-le-feu", a délcaré un porte-parole du Hamas. Il a démenti les informations selon lesquelles les principaux mouvements palestiniens, dont le Hamas et le Jihad islamique, étaient "prêts à une trêve humanitaire de 24 heures"dans la bande de Gaza. Cependant, la chaîne de télévision israélienne Channel 2, citant un haut responsable israélien, a indiqué qu'Israël et le Hamas avaient donné leur accord de principe à un cessez-le-feu, restant en désaccord quant à la durée de celui-ci.
L'unique centrale électrique de Gaza à l'arrêt. Touchée par des bombardements, la seule unité de production d'électricité du territoire a été arrêtée. Le tir "a endommagé le générateur de vapeur avant de toucher les réservoirs de carburant qui ont pris feu", selon le directeur-adjoint de l'Autorité de l'énergie de l'enclave palestinienne.