Retrouvez le débat parlementaire sur l'intervention française en Irak
Les députés sont en session extraordinaire pour discuter de l’engagement militaire de la France contre l'Etat islamique en Irak. Manuel Valls a affirmé que "la sécurité nationale" était "en jeu".
Ce qu'il faut savoir
Après la décision de François Hollande de lancer des frappes aériennes sur les positions de l'Etat islamique (EI) en Irak, le Premier ministre Manuel Valls a défendu l'intervention française, mercredi 24 septembre, devant l’Assemblée nationale. Les députés ont entamé un débat, sans vote, dans un climat marqué par l'enlèvement d'un Français en Algérie, que les jihadistes menacent de tuer si la France ne cesse pas son opération contre l'EI.
• L'UMP défend l'"unité nationale". Prenant la parole au nom du groupe UMP, l'ancien Premier ministre François Fillon a déclaré : "Face au terrorisme, le groupe UMP ne tergiverse pas : il est pour l'action et pour l'unité nationale". Mais il a invité le gouvernement à clarifier sa position, en particulier sur la question de frappes en Syrie, qui "se posera vite à nous".
• La sécurité nationale en jeu. Devant les députés, le Premier ministre Manuel Valls a justifié l'intervention française en Irak, en affirmant que la "sécurité nationale [était] en jeu, comme elle ne l'a jamais été au cours de ces dernières années".
Durée des raids en Irak. Combien de temps durera l'intervention ? La France poursuivra ses frappes aériennes en Irak "jusqu'à ce que l'armée irakienne reprenne le contrôle de la situation sur le terrain face au groupe Etat islamique", a déclaré Manuel Valls.