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Un deuxième Français "en voie" d'être identifié parmi les bourreaux de l'EI

Dès mardi, le ministre de l'Intérieur avait déclaré qu'il existait une "possibilité" qu'un second ressortissant français figure parmi les hommes du groupe terroriste filmés dans une vidéo d'exécutions massives.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Français Maxime Hauchard (D) apparaît dans la vidéo de l'Etat islamique montrant l'assassinat de l'Américain Peter Kassig et de 18 soldats syriens, le 16 novembre 2014. (AL-FURQAN MEDIA / AFP)

Maxime Hauchard n'est pas le seul jihadiste français à apparaître dans la vidéo des exécutions, par le groupe Etat islamique (EI), de l'Américain Peter Kassig et de 18 soldats syriens. Depuis Canberra (Australie) où il est en visite officielle, François Hollande a indiqué, mercredi 19 novembre, qu'un deuxième Français était sur le point d'être identifié. "Ce qui apparaît, c'est qu'il y avait deux Français, l'un identifié formellement, l'autre en voie de l'être", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au côté du Premier ministre australien, Tony Abbott.

Dès mardi, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait déclaré, sur le plateau de France 2, qu'il existait une "possibilité" d'identifier un second ressortissant français parmi les hommes du groupe terroriste filmés dans cette vidéo.

17 hommes doivent encore être identifiés

Outre le jeune Normand de 22 ans Maxime Hauchard, 17 autres combattants apparaissent sur ces images à visage découvert. Si aucun d'entre eux n'a été formellement identifié pour l'instant, certains présentent un type occidental ou asiatique. Un journal belge a notamment fait état de la possible implication d'un Belge parti combattre dans les rangs jihadistes en octobre 2012. Mais cette information n'a pas été confirmée par les autorités.

Le fait de montrer, dans la vidéo, des hommes à visage découvert est une "manière d'illustrer la composition internationale du groupe", selon Aymenn Al-Tamimi, membre du Forum Moyen-Orient et expert des groupes jihadistes. Pour le président Hollande, l'EI cherche simplement à "créer un effet d'horreur" avec ce message : "Voyez (...) de quoi vos éventuels ressortissants seraient capables."

La vidéo de dimanche semble en outre montrer le Britannique surnommé "Jihadi John" par les médias britanniques, qui apparaît masqué avec, à ses pieds, la tête décapitée de Peter Kassig. Cet homme ayant un fort accent de la banlieue de Londres est considéré comme l'assassin présumé de James Foley et Steven Sotloff, les deux journalistes américains décapités depuis la mi-août avec les humanitaires britanniques Alan Henning et David Haines.

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