Des jihadistes français partis rejoindre le groupe terroriste Etat islamique touchaient encore des allocations
Selon "Le Figaro" qui a révélé l'information jeudi, environ 20% d'entre eux touchaient de l'argent public. L'ensemble porterait sur "au moins deux millions d'euros".
Le groupe terroriste Etat islamique est désormais en grande difficulté. L'organisation manque de moyens, alors elle sollicite ses combattants. Et parfois de l'argent public. Le Figaro (article payant) affirme, jeudi 26 octobre, qu'"environ 20% des combattants français identifiés sur zone [irako-syrienne] continuaient à recevoir des allocations".
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"Des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la CAF avant de les envoyer par mandat", a expliqué un chef d'un groupe spécialisé dans les escroqueries de la brigade cirminelle au quotidien. Le Figaro précise que "420 virements fraduleux ont été mis au jour en 2016", et que "190 expéditeurs ont été identifiés". Afin de mettre un terme à ces versements, les organismes sociaux concernés ont été prévenus par les enquêteurs, qui leur ont transmis les noms des Français partis rejoindre les rangs du groupe terroriste Etat islamique.
Ces enquêteurs de la brigade criminelle ont finalement découvert une vaste "affaire internationale de collecteurs de fonds servant à financer l'Etat islamique". L'ensemble porterait sur au moins "deux millions d'euros, dont 500 0000 euros seraient partis de France entre mi-2012 et mi-2017".
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