Fusillade à Las Vegas : la Maison Blanche juge que le débat sur les armes est "prématuré"

Article rédigé par franceinfo
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Attaque terroriste à Las Vegas : "Un moment de tragédie horrible" réagit Trump
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Un homme a ouvert le feu sur la foule, pendant un concert, depuis le 32e étage d'un hôtel, tuant au moins 58 personnes.

Ce qu'il faut savoir

La Maison Blanche a estimé lundi 2 octobre au soir qu'il serait "prématuré" de lancer un débat sur l'encadrement des ventes d'armes à feu aux Etats-Unis quelques heures après la fusillade de Las Vegas qui a fait au moins 58 morts. "Aujourd'hui est une journée pour consoler les survivants et pleurer ceux que nous avons perdus", a déclaré Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de Donald Trump. "Il serait prématuré de parler de politique quand nous ne connaissons pas tous les faits", a-t-elle ajouté, mettant en garde contre la tentation de "créer des lois qui n'empêcheraient pas" ce genre de tragédies.

Plus de 58 morts et 515 blessés. Plus de 58 personnes ont été tuées lorsque le tireur a ouvert le feu, depuis le 32e étage d'un hôtel, sur une foule qui assistait à un concert à Las Vegas, a annoncé la police, ce qui en fait la fusillade la plus meurtrière de l'histoire récente des Etats-Unis.

Le tireur s'est suicidé. L'auteur de la fusillade a été identifié comme Stephen Paddock, un habitant de Las Vegas, selon le shérif Joe Lombardo. L'homme s'est donné la mort avant l'arrivée de la police.

Le FBI rejette la revendication de Daesh.  Via son agence de propagande, le groupe Etat islamique a affirmé que Stephen Paddock était l'un de ses "soldats", converti à l'islam "depuis plusieurs mois". Une revendication que le FBI rejette, estimant qu'il n'y a "pour le moment" pas de lien connu entre le tireur et une organisation terroriste.

Donald Trump dénonce un "acte odieux". Informé de la tragédie, le président des Etats-Unis a d'abord présenté, sur Twitter, ses "sincères condoléances" et sa "compassion" aux "victimes et aux familles". Plus tard, dans la journée, il a pris la parole pour dénoncer un "acte odieux" et appeler à "prier" pour les victimes, sans réégir à la revendication de l'organisation Etat islamique.