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Climat : volte-face en série des Etats-Unis sur l'accord de Paris

Lors d'une réunion à Montréal, l'administration Trump a d'abord rassuré les négociateurs avant de réaffirmer la position de Donald Trump, en faveur d'une renégociation.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain, Donald Trump, sur le tarmac de l'aéroport de Morristown (Etats-Unis), le 15 septembre 2017. (MANDEL NGAN / AFP)

Difficile d'y voir clair sur la position de Washington à propos de l'accord de Paris. Lors d'une réunion d'une trentaine de ministres de l'Environnement à Montréal (Canada) pour avancer sur la mise en place du traité issu de la COP21, samedi 16 septembre, les Etats-Unis ont tenu un discours des plus flous. Les Américains, qui avaient envoyé un délégué dans la ville canadienne, ont d'abord rassuré les négociateurs avant de faire volte-face quelques heures plus tard depuis Washington.

Les Etats-Unis affirment qu'ils ne renégocieront pas l'accord...

Pour rappel, l'administration Barack Obama avait entériné l'accord de Paris, fin 2015. Mais après son élection, Donald Trump avait annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord, si ce dernier n'était pas renégocié selon des termes moins contraignants. "Personne ne remet en cause l'accord de Paris et même les Etats-Unis ont réaffirmé que cet accord était irréversible et qu'en conséquence, ils ne vont pas le renégocier", a ainsi affirmé Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition écologique, après des propos rapportés du représentant américain allant dans ce sens.

... puis reviennent sur leur position

Mais, quelques heures plus tard, l'administration Trump a, de nouveau, fait volte-face. "Il n'y a eu aucun changement dans la position des Etats-Unis à l'égard de l'accord de Paris", a répliqué la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders.

Comme le président Trump l'a clairement dit à plusieurs reprises, les Etats-Unis se retirent, à moins que nous puissions le réintégrer avec des termes plus favorables à notre pays.

Sarah Huckabee Sanders

Malgré le flou de la position américaine, le ministre Nicolas Hulot se veut rassurant. Selon lui, plusieurs Etats américains, comme la Californie, les grandes villes mais aussi "les grands et petits acteurs économiques" vont "par leur dynamisme compenser le frein" qui peut être mis par "l'attitude de l'administration du président américain".

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