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Donald Trump exprime des "regrets", alors que les polémiques émaillent sa campagne

"Parfois, dans le feu de l'action dans un débat, ou en s'exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose", a déclaré le candidat républicain face à ses partisans.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 19/08/2016 07:31 Mis à jour le 19/08/2016 08:07

Temps de lecture : 2min

Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, lors d'un meeting de campagne à Charlotte, en Caroline du Nord (Etats-Unis), jeudi 18 août 2016. (BRIAN BLANCO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Veut-il paraître plus consensuel ? Toujours est-il que Donald Trump a pris les observateurs à contre-pied avec un étonnante confession, jeudi 18 août. Le candidat républicain à la présidentielle américaine a en effet formulé des regrets pour ses paroles blessantes prononcées au cours de sa campagne.

"Parfois, dans le feu de l'action dans un débat, ou en s'exprimant sur de multiples sujets, on ne choisit pas les bons mots ou on dit la mauvaise chose", a déclaré le milliardaire en lisant un prompteur, lors d'un meeting à Charlotte, en Caroline du Nord. "Cela m'est arrivé", a-t-il poursuivi, faisant rire ses partisans. "Et, vous n'êtes pas obligés de me croire, mais je le regrette (...). Je le regrette, en particulier lorsque cela a pu blesser des gens personnellement."

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Cette déclaration marque une inflexion dans le style de Donald Trump, alors que sa campagne tangue sous l'effet de polémiques à répétition. Le candidat républicain a également débuté son intervention par un message aux habitants de Louisiane, Etat frappé par des inondations historiques. "Nous sommes un même pays, un même peuple, et, ensemble, nous avons un grand avenir devant nous."

Le camp démocrate ironise

Mur avec le Mexique, verrou migratoire, protectionnisme commercial... Au-delà de ces "regrets", le fond du discours de Donald Trump reste intact. Il se présente comme un agent du changement, par rapport à Hillary Clinton, incarnation, selon lui, de l'establishment. Une nouvelle fois, il a d'ailleurs qualifié sa rivale démocrate de "menteuse" et proposé de renforcer les règles éthiques du gouvernement américain afin de lutter contre le trafic d'influence.

Côté démocrate, on accueille les "regrets" de Donald Trump avec ironie (en anglais). "Les excuses de ce soir ne resteront qu'une phrase bien écrite tant qu'il ne nous dira pas laquelle de ses nombreuses déclarations insultantes et brutales il regrette", estime une porte-parole d'Hillary Clinton, Christina Reynolds. "Donald Trump a commencé sa campagne en insultant les gens. Il a continué ainsi, chacun des 428 jours qui se sont écoulés depuis, sans jamais exprimer de honte ou de regrets."

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