Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Présidentielle américaine : avant le débat, Trump réunit trois femmes qui accusent Bill Clinton d'abus sexuels

"Nous ne sommes pas surpris de voir Donald Trump continuer sa course destructrice pour toucher le fond", a réagi la campagne d'Hillary Clinton après cet événement, organisé un peu plus d'une heure avant le face-à-face entre les deux candidats.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, tient une conférence de presse en amont du deuxième débat présidentiel, à St Louis (Etats-Unis), le 9 octobre 2016. (EVAN VUCCI / AP / SIPA)

Le ton du débat est donné. A un peu plus d'une heure de son face-à-face avec Hillary Clinton, dimanche 9 octobre, Donald Trump est apparu avec trois femmes qui se disent victimes d'abus sexuels de la part du mari de la candidate démocrate, l'ancien président Bill Clinton. "Ces quatre femmes très courageuses ont demandé à être là et c'est un honneur de les aider", a expliqué le républicain, dans la tourmente après la diffusion d'un enregistrement de 2005, dans lequel il tient des propos obscènes à l'égard des femmes et décrit un comportement assimilable à une agression sexuelle.

>> Regardez le deuxième débat présidentiel en direct

"Monsieur Trump a peut-être dit de mauvais mots, mais Bill Clinton m'a violée et Hillary Clinton m'a menacée, a lancé face aux caméras Juanita Broaddrick. Je pense qu'il n'a aucune comparaison [possible entre les deux]." Ancienne administratrice d'une maison de retraite de l'Arkansas, le fief de Bill Clinton, elle accuse l'ancien président de l'avoir violée en 1978, alors qu'il était encore procureur général de l'Etat.

"Nous ne sommes pas surpris de voir Donald Trump continuer sa course destructrice pour toucher le fond", a répondu la responsable de la communication d'Hillary Clinton, Jennifer Palmieri. Elle assure que la candidate est "prête" à répondre aux accusations de son rival républicain.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.