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Vidéo Le week-end pourri d'Hillary Clinton en trois images

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Clinton_Weekend-difficile
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Article rédigé par Louis Boy - Anselme Calabrese, Vincent Winter
France Télévisions

La candidate démocrate a prononcé une petite phrase qui pourrait lui coûter cher, et fait un malaise qui relance les spéculations sur sa santé.

Il y a des jours où rien ne va. Dimanche 11 septembre, Hillary Clinton a fait un malaise, alors qu'elle assistait aux commémorations des attentats à New York (Etats-Unis). Filmée par un de ses supporters, l'image de son départ, chancelante, a été très commentée. Une séquence qui conclut ce qui est sans doute le pire week-end de la campagne pour la candidate démocrate, entre déclarations hasardeuses et sondages inquiétants.

Cette séquence désastreuse a commencé vendredi. Lors d'une levée de fonds à New York, Hillary Clinton s'en prend aux soutiens de son adversaire Donald Trump. "Pour généraliser, dit-elle, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des pitoyablesLes racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir."

Le milliardaire républicain n'a pas manqué de riposter sur Twitter : "Hillary a dit des choses horribles sur mes partisans. Même si beaucoup de ses partisans ne voteront jamais pour elle, je les respecte tous !" Le lendemain, Hillary Clinton s'est excusée pour ce dérapage.

Hillary Clinton chancèle aussi dans les sondages

Samedi, des sondages peu rassurant ont montré que l'avance de Hillary Clinton sur son rival républicain se réduisait. Selon la moyenne des enquêtes d'opinion des deux dernières semaines, effectuée par le site Real Clear Politics, la démocrate menait de près de huit points le 9 août, un écart qui s'est réduit à peu plus de 3 points le 11 septembre. Un sondage du Washington Post et de ABC, publié samedi, pointe aussi la moins grande détermination de ses sympathisants à aller voter, par rapport aux soutiens de Trump.

Enfin, la vidéo de son malaise inquiète. Après avoir quitté Ground Zero, la candidate est allée se reposer dans l'appartement new-yorkais de sa fille, d'où elle est sortie souriante, mais en refusant de répondre aux questions des journalistes. Son équipe, qui a d'abord évoqué "un coup de chaud", a reconnu que le médecin d'Hillary Clinton lui avait diagnostiqué une pneumonie deux jours plus tôt, et qu'elle avait souffert de déshydratation lors de la cérémonie commémorant le 11-Septembre. Elle a annulé ses déplacements de campagne de lundi et mardi.

Les supporters de Donald Trump, qui décortiquaient déjà ses discours en quête de signes sur le supposé mauvais état de santé d'Hillary Clinton, ne manqueront pas de se réjouir de ces images.

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