Une enquête ouverte après des propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz
Le président d'honneur du Front national a de nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail" de la seconde guerre mondiale, ce matin, sur BFMTV.
Les chambres à gaz ? Un "détail" de la seconde guerre mondiale, pour Jean-Marie Le Pen, qui a persisté, jeudi 2 avril sur BFMTV. Invité de la chaîne, le président d'honneur du Front national a expliqué n'avoir "à aucun moment regretté" d'avoir tenu ces propos dans le passé (il l'avait déclaré pour la première fois en 1987). Dans la soirée, le parquet de Paris annonce avoir ouvert une enquête préliminaire pour contestation de crime contre l'humanité après ses propos.
Des propos pour lesquels il a déjà été condamné
L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, selon une source judiciaire. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a décidé de porter plainte pour le même motif.
"Je les maintiens, parce que je crois que c'est la vérité et que ça ne devrait choquer personne. On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d'antisémitisme alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique", a déclaré le président d'honneur du FN dans la matinée, sans rien retirer de sa position affirmée en 1987 lors d'une émission de radio, et pour laquelle il a déjà été condamné.
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