"Je n'ai pas de compte aux Bahamas" réagit Emmanuel Macron, qui dénonce un sous-entendu "prémédité" de Marine Le Pen pendant le débat
Invité de France Inter, jeudi matin, Emmanuel Macron a déclaré ne "pas avoir de compte aux Bahamas". Une mise au point du candidat, après le sous-entendu de Marine Le Pen lors du débat.
Dans les dernières minutes du débat de l'entre-deux-tours, Marine Le Pen a lancé à Emmanuel Macron : "J’espère qu’on n’apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas". Au même moment, des documents étaient mis en ligne sur les réseaux sociaux, relayés notamment sur des comptes russes, et sur lesquels on voit une signature qui ressemble à celle d'Emmanuel Macron sur un contrat à en tête de la banque FirstCaribbean .
"C'est typique des fake news", estime Emmanuel Macron
"Je n’ai pas de compte aux Bahamas", a démenti Emmanuel Macron jeudi 4 mai sur France Inter. "Je n’ai jamais eu de comptes dans quelque paradis fiscal que ce soit, d’abord parce que ce n’est pas mon tempérament, ni ma nature profonde, ensuite parce que j’ai toujours voulu revenir dans la chose publique", a poursuivi le candidat d'En Marche.
REVOIR - @EmmanuelMacron : "Non, je n'ai pas compte au Bahamas" #Le79Inter pic.twitter.com/wHcUtB0lml
— France Inter (@franceinter) 4 mai 2017
"Quand j’ai passé à peu près quatre ans dans la sphère privée, étant un esprit prévoyant, je me suis gardé d’avoir quelque conflit d’intérêts que ce soit et d’avoir quelque pratique de ce type que ce soit, parce que je me suis dit que je ne saurais pas l’expliquer à nos concitoyens", a assuré Emmanuel Macron.
"C’est typique de ce que l’on appelle les fake news, et donc Mme Le Pen lance cela, elle a derrière des troupes sur Internet qui se mettent en place", a estimé le candidat à la présidentielle, ajoutant que la rumeur avait été lancée de manière préméditée "avec ses alliés." Il a dénoncé un matraquage de "fausses annonces et de mensonges", parfois sur des sites "liés à des intérêts russes". "Il y a des gens qui se sont parlé et se sont organisés", a-t-il souligné. "Tout cela est factuellement faux. Je regrette que la tournure du débat aille dans ce bas-fond."
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