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Vidéo Fuite de la réforme du Code du travail : si le document se confirme, "la CFDT râlerait très, très fort", estime Laurent Berger

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Durée de la vidéo : 1 min
Code du travail - Fuite d'un document dans la presse : "Je n'y crois pas" dit Laurent Berger (CFDT)
Code du travail - Fuite d'un document dans la presse : "Je n'y crois pas" dit Laurent Berger (CFDT) Code du travail - Fuite d'un document dans la presse : "Je n'y crois pas" dit Laurent Berger (CFDT)
Article rédigé par franceinfo
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Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT ne croit pas que la lettre du gouvernement sur la réforme du Code du travail ressemblera aux fuites publiées par "Le Parisien" lundi. Mais si c'est le cas, il annonce une mobilisation syndicale.

À quelques heures de la publication d'une lettre de travail du gouvernement sur la réforme du Code du travail, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, affirme mardi 6 juin sur franceinfo ne pas croire que le document publié lundi par Le Parisien émane du gouvernement. Mais il prévient déjà : "Si c'était le cas, la CFDT râlerait très, très fort".

franceinfo : Croyez-vous le gouvernement quand il dit qu'il n'est pas l'auteur du document publié par Le Parisien ?

Le document, publié lundi par le quotidien, évoque notamment une remise en cause des contrats de travail. Cela n'a jamais été évoqué par le gouvernement ou les syndicats, donc je n'y crois pas. Ce document ne correspondait pas du tout aux discussions que nous avions eu, tant avec le Premier ministre qu'avec la ministre du Travail, et on nous a affirmé que ce n'était pas un document qui émanait du gouvernement. Mais si la loyauté était trahie par un contenu d'une lettre qui était plutôt ce qu'on a lu dans la presse que ce dont on a discuté, je pense que la CFDT râlerait très, très fort.

Avez-vous des lignes rouges ?

Nous avons plusieurs lignes rouges. Sur la question de la barémisation des indemnisations prud’homales, par exemple. Nous, nous étions opposés pendant la loi El Khomri, et nous sommes toujours opposés par principe, parce que nous voulons la réparation intégrale du préjudice subi par le salarié en cas de licenciement abusif.

Cela veut dire qu'il y aura mobilisation si le gouvernement tente de passer en force ?

La CFDT cherche un équilibre. Si le gouvernement persiste, il faudra une mobilisation syndicale pour savoir : quel est le niveau du plafond ? Est-ce qu'il faut un plancher ? J'imagine qu'il y aura des dérogations en cas de harcèlement moral ou sexuel. Ce qui est important également c'est qu'on renforce la présence syndicale dans l'entreprise, et surtout qu'il n'y ait aucune négociation sans les représentants du personnel.

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