La visite symbolique du chef de l'État chez les ex-Fralib
François Hollande a voulu se rendre ce jeudi 4 juin à Gémenos (Bouches-du-Rhône), où les anciens salariés de Fralib, ancienne usine de sachets de thés et infusions, ont relancé l'activité au sein d'une coopération ouvrière.
C'est une nouvelle visite d'entreprise pour François Hollande. Mais celle-ci est particulièrement symbolique. Ce jeudi 4 juin, il s'est rendu dans les Bouches-du-Rhône, à la rencontre des anciens salariés de Fralib, société de production de sachets de thés fermée par son propriétaire Unilever il y a 4 ans, et relancée sous forme de coopération ouvrière par les employés. "Même si l'Élysée s'en défend, en venant (ici), François Hollande parle à la gauche de sa majorité, cet électorat qu'il doit absolument reconquérir", analyse Maryse Burgot.
Des contacts depuis 2011
Un Président "en campagne électorale", qui avait déjà rencontré les salariés en 2011, alors qu'il était en campagne pour la primaire socialiste. "D'ailleurs le chef de l'État a souligné, devant les caméras, qu'à l'époque il leur avait donné son numéro de téléphone portable, et que les contacts ont été permanents entre eux. Histoire de montrer qu'il a continué à suivre le dossier, même quand il a été élu", conclut la journaliste.
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